En
1975, André Silga s'envole
pour la France avec un de ses amis
pour y entreprendre des études
supérieures. Ici, la vie n'est toujours pas
facile car il n'a qu'une maigre bourse et loge dans
le clocher de Notre-Dame-des-Victoires
jusqu'en 1978. Cette année là,
il obtient sa licence de sciences
mathématiques.
Au
cours de cette période il fait une rencontre
importante, celle d'une paroissienne de
Notre-Dame-Des-Victoires,
Madame Christiane
Blanchet qui connaît bien le Burkina
Faso ( Haute Volta à
l'époque ). En France elle anime
une association:
" Les Cordées de
l'Amitié "
Cette
association assure le financement de petits projets
de développement dans divers pays
d'Afrique. Elle prends donc grand
intérêt aux détails que lui
fournit André Silga
sur la vie de ceux qu'il a
laissés dans son village.
Après
trois ans d'absence, sa licence en poche,
André retourne au pays où il
discute avec les habitants du village pour
étudier ce qui pourrait être fait pour
assurer le développement de la région
de Koupéla. A Ligdimalghem en
particulier, il faudrait bien creuser un puits et
en approfondir un autre. Acheter des ânes et
des charrues... Ensemble, il précisent ces
projets dont le coût
s'élèverait à 10400,00
Francs Français, une somme fabuleuse
pour les Burkinabés.
André
Silga rentre alors en
France pour y
préparer un doctorat ( obtenu en 1985
). Il présente ces projets aux "
Cordées de l'Amitié ", qui,
Miracle ! Sont acceptés !! Ce sera le
début d'une longue liste de
réalisations qui vous donneront une
idée de l'importance du rôle
joué par Madame Christiane Blanchet
et " Les Cordées de l'Amitié "
pour le développement des petits villages
qui entourent la ville de Koupéla. Le
soucis étant toujours le
même:
- Ne
rien imposer, mais toujours être à
l'écoute des besoins formulés par
les Burkinabés pour mieux les
épauler. Les soutenir dans le plus grand
respect de leurs mentalités.
-
- Les
projets ne doivent pas êtres
énormes ( le plus important se monte
à 36000,00 Francs Français
), mais faire des actions ponctuelles
susceptibles d'être menées à
bien par les populations des villages
concernés et de transformer
profondément la vie quotidienne des
paysans, en l'améliorant.
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Suite
de l'histoire d'André
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