L'enseignement à
Koupéla
A
Koupéla, comme dans l'ensemble du
pays, le taux d'analphabétisme est de
80 %, chez les hommes et 98,28 % pour
les femmes. Ce taux se situe nettement au-dessus du
seuil critique estimé à 40 %,
au-delà duquel tout développement
socio-économique durable devient
difficile.
Les dernières
statistiques font état d'un taux de
scolarisation dans le primaire de 72 %, mais
la ville ne disposait avant la construction de
classe au Centre Saint-Phi lippe, que d'un
seul collège susceptible d'accepter
seulement 30 % des enfants reçus au
Certificat d'études.
Par
ailleurs, il n'y avait aucun collège
technique dans toute la province avant
l'implantation du Centre Saint-Phi lippe en
1992.
Description succincte du contexte
socio-économique
Les
conditions ci-dessus décrites montrent
combien la vie est difficile dans une ville comme
Koupéla. Les gens se contentent de
subsister à partir de ce qu'ils peuvent
tirer de la terre cultivée avec des
instruments rudimentaires, seulement, quand il y a
de l'eau. De l'élevage de quelques
bêtes, chèvres, poules, cochons, que
l'on peut rencontrer sur la place ou dans les rues.
4/5 des habitants sont
sous-alimentés. Dès
l'âge de 6/7 ans, les filles se voient
confier un panier qu'elles portent sur la
tête et qui contient quelques oeufs, mangues,
cacahuètes ou des petites galettes
fabriquées à la maison. Il s'agit
de les vendre, mais à qui ?
Les
touristes sont bien peu nombreux dans une ville
où il n'existe pas de structures d'accueil
pour pallier ce manque cruel.
Le
niveau de vie de l'ensemble de la population reste
très faible, mais peu à peu, les gens
prennent conscience que peut-être il serait
possible de travailler, de vivre autrement et de
bâtir un avenir meilleur pour leurs
enfants.
Sans
doute les efforts déployés par
André Silga depuis quinze ans
ne sont-ils pas étrangers à cette
lente transformation des mentalités.
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Koupéla
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